W&M - Renato ZERO, in Zerolandia...

Publié le 22 Février 2014

Renato Zero reste noir... et blanc
et son clown nous annonce Zerolandia
qui sera créé au prochain album (Zerolandia, justement).

Zero est adopté comme nom de scène en réaction au rejet de son père
lors de son coming out... et n'a rien de négatif.

Il l'annonce d'ailleurs dans sa chanson Mi Vendo (Je Me Vends)
"Je démonte la baraque et je m'en vais, je jette le passé... destination la folie!)
Quel beau programme!

L'album est teinté disco et se danse très bien.
La reprise de Dreamer de Supertramp (Sgualdrina, prostituée) est très belle
et a été même reprise dans un film...

Ne Soyons pas Zerophobe et adoptons cet album.
Attachons nos ceintures et partons (Sgualdrina) pour la destination folie
de Renato Zero.
Zerolandia
Renato Zero nous emmène à Zerolandia, son pays
et son monde est technicolorisé tout d'un seul album !

Ses trois albums précédents étaient plutôt expérimentaux et noirs...
Le voici, lui-même, travesti en plein spectacle, une bête de scène
qui s'affirme, affranchie... de tous ses démons...

Zerolandia est un cirque qui part en tournée
avec des concerts à des prix très abordables...

Les albums suivants seront souvent des albums concepts
très bons, intéressants et divertissants
puis petit à petits ses albums redeviendront de plus en plus noirs
jusqu'à l'hommage (La Grande Assente) qu'il rend à son amie de longue date disparue un matin italien
Mia Martini, la soeur de Loredana Bertè, avec lesquelles il avait fait ses débuts sur scène
et dans le monde de la chanson et du spectacle.

Zerolandia reste un de mes préférés avec Ero Zero.
Comme dans le précédent Zerolandia
Renato nous transporte dans ses bagages de saltimbanque
aux couleurs gaies du disco.

Les chansons sont très entraînantes et dansantes
et les textes sont très forts.

A découvrir et à faire découvrir...

Rédigé par Jesse CRAIGNOU

Publié dans #MUSIque - Italienne

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