La dépendance énergétique… et pourquoi nous devons devenir indépendants !

Tous ceux qui me connaissent savent que depuis très longtemps maintenant, je milite pour la cause écologique… végétarien et décroissant de culture… je ne prends pas, je n’achète pas ce dont je n’ai besoin et je partage ce que j’ai en trop… et dès le début j’opté pour éclairages rechargeables et à basse consommation… il n’y aucun intérêt à gaspiller… il ne s’agit pas d’argent ni d’économie… il s’agit tout bonnement de logique… et à défaut de ne le faire pour soi-même le faire pour les autres…

L’heure est aujourd’hui à la dépense inconsidérée… l’irrespect pour la qualité et la valeur des choses… qui nous ont conduits à une dépendance dangereuse…

La découverte du pétrole, et du gaz, dans des pays du tiers-monde les a élevés à une dangereuse et incontournable concurrence… au point qu’ils se croient permis de se comporter avec force agressivité et arrogance… là plupart à peine sorti de leur état de bédouins… courant encore après leurs chèvres dans le désert il n’y a guère…

Nous avons, dans l’enceinte de nos terres, largement de quoi recourir à des énergies disponibles, renouvelables et vertes… qui nous rendraient notre indépendance… tout en nous économisant des fortunes… pour un investissement minime…et, au pire, nous laisseraient propriétaire de notre dette…

De même… en faisant raison de l’utilisation de matériaux polluants… tels les sacs plastiques… nous verrions notre consommation de pétrole baisser drastiquement… jusqu’à ne plus ni dépendre de, ni enrichir les pays producteurs de pétroles… auxquels nous avons donner la corde avec laquelle ils nous tirent… à dépendre d’eux…

Les années 80 avaient un slogan qui tonitruait à tout va ‘Nos achats sont nos emplois’… ces années d’exaltation et insouciance nous ont bien caché que c’était ces mêmes emplois que nous envoyions à l’étranger… dans le silence complice et l’approbation la plus totale… les mêmes années qui ont promu le plastique et l’automobile comme jamais auparavant… pendant que notre avenir s’en allait à vau-l’eau…

Pendant qu’on commence à illuminer toutes les autoroutes et grandes routes toutes les nuits, les années 80 sont un long hymne et hymen à la nuit… la musique lance le culte des boites de nuits avec leurs ambiance électrique leur starisation à outrance, égoïsme d’une système qui s’étourdit de lui-même… on danse on danse on danse au bal masqué ou en lunettes noires… l’émission Lunettes Noires Pour Nuits Blanches bat son plein… et Bohringer décale et déclame C’Est Beau Une Ville la Nuit au son de l’Amazoniaque Yves Simon et des films ambiance nuit à la Blade Runner et tous les films de SF qui s’ensuivirent dans un univers nocturne construit sur mesure… repris par le polar et Catherine Lara avec son Extérieur Nuit…

L’électricité est nucléaire sur toutes les ondes… la nuit d’abord réservée au stars et aux asociaux devient le domaine de tout ce qui se veut fréquentable et à la mode… jusqu’aux premiers films de loups garous modernes affichant le duo maléfique de Deneuve et Bowie en Prédateurs… la longue nuit de l’info commence et l’overdose d’un monstrueux gaspillage énergétique… dont nous ne nous sommes jamais ni démis ni déparés… et le prix du pétrole devient l’info primordiale de ce monde… en délit et déliquescence… le ver est définitivement dans la nuit…

La farandole infernale de la nuit a attiré jusque dans ses bras ceux-là même qui la bannissent chez eux… et la fêtent d’autant mieux chez nous… en nous la faisant payer au prix cher… la nuit accroit la délinquance et le crime…

La route sera longue pour reconquérir nos nuits… et le prix sera fort à payer… la longue marche vers le retour à l’essentiel… à l’essence qui nous délivrera des abus du pétrole… et de ses effets collatéraux… nous ramenant à une économie et une vie saine… nous rendant par là-même l’agriculture, le savoir faire de haute qualité et les métiers qui ont fait les heures glorieuses de la France…

Jesse CRAIGNOU

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